Une journée avec K.Jacques

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Il était grand temps que je vous parle de ma découverte des ateliers de la marque K.JACQUES à St Tropez!

Fin mai 2016, après avoir gagné le concours des blogueuses grâce à vos votes, j’ai été invitée 48h à St Tropez pour découvrir la ville, leurs boutiques et leurs ateliers.

Je suis arrivée à l’aéroport de Nice où Delphine, responsable du service communication de la marque m’attendait. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre et j’ai été surprise, dans le bon sens du terme. Petite-fille du créateur de K.JACQUES, Jacques Kéklikian, fille de l’actuel directeur…Elle va tout m’apprendre sur l’histoire de sa famille, la création de la marque, St Tropez mais surtout l’histoire familiale et la dimension humaine de l’entreprise.

Après 1h30 de route sans trop d’embouteillages, nous arrivons devant les ateliers de la marque dans une zone artisanale, en bordure de St Tropez (et à proximité des boutiques pour les approvisionner facilement). Sur place, je découvre le showroom où sont disposés des centaines de modèles K.JACQUES dans tous les coloris.

Je le savais, j’étais arrivée au paradis de la chaussure!!

Ensuite, j’attends le directeur (un des fils du créateur de la marque) qui va me faire visiter les ateliers.

La visite commence par la découverte des différentes sortes de cuirs utilisés, l’endroit d’où ils proviennent etc. La quantité et la qualité des matières étaient impressionnantes! Il existe 250 sortes de cuirs différents. J’ai aussi pu voir de la peau de serpent (python), brrrrrrrrr….c’est immmmmense!

J’ai ensuite découvert le bureau du designer de la marque (lui aussi fils du créateur), son atelier est incroyable, un vrai royaume d’artiste.

Enfin, j’ai pu aller d’ateliers en ateliers afin de découvrir les étapes de la création d’une sandale de A à Z, de mains en mains. Le savoir-faire m’a impressionnée. Ils ont de nombreuses machines brevetés et sont à la pointe de la technologie tout en gardant un savoir faire ancestral, traditionnel et artisanal.

J’étais vraiment au paradis de la chaussures, il y avait dans l’atmosphère une odeur de cuir (comme à l’usine Repetto à St Medard d’Exideuil en Dordogne).

K.JACQUES c’est une quarantaine de salariés qui produisent chaque année, 50 000 paires de chaussures en moyenne, vendues sur 5 continents.

K.JACQUES, c’est aussi l’histoire de Jacques Kéklikian, arménien qui arriva en France et qui créa un atelier de sandales à lanières à St Tropez en 1933. Avec le développement de St Tropez, l’arrivée des stars dont Brigitte Bardot, la marque prit de l’ampleur ; ils chaussèrent alors de nombreuses personnalités qui venaient en vacances à St Trop’, jusqu’à devenir l’apanage des stars avec le succès qu’on leur connait aujourd’hui. (retrouvez toute leur histoire sur leur site).

K.JACQUES est labellisée depuis 2011 « Entreprise du patrimoine vivant ».

La marque propose un service réparation, vous pouvez leur demander conseils pour toutes réparations de vos sandales de la marque. Ils proposent aussi un service de personnalisation de vos modèles, vous pouvez choisir le cuir, la matière, la forme, sur les excellents conseils de Sonia, vous serez forcément ravie de votre achat « unique ».

Ils ont chaussé BB, Kate Moss et chaussent actuellement Mme Bolloré, Carla Bruni ou encore Alesandra Sublet et bien d’autres! Il y a d’ailleurs « le mur des célébrités » dans leurs bureaux. On peut y apercevoir des photographies de nombreuses stars avec leurs K.JACQUES aux pieds : Kate Moss, Jessica Alba… J’ai adoré ce clin d’oeil!

Leurs modèles sont magnifiques, l’entreprise familiale, humble et humaine m’a impressionnée et leurs chaussures sont incroyables…

J’ai aussi pu voir leur carnet d’archives avec toutes les décicaces de stars qu’ils ont chaussées.

Et le plus touchant, la dernière paire réalisée par Jacques Kékiklian, un fabuleux souvenir, intime, du fondateur et père de famille de cette maison.

Voici quelques photos (enfin beaucoup de photos, j’ai eu du mal à trier…!) réalisées dans leurs ateliers. Je prends grand plaisir à vous les faire découvrir à la manière d’une petite souris!

Je remercie toute la famille Kékiklian et l’équipe pour leur accueil. Ils m’ont accueilli comme un membre de leur famille. J’ai eu la chance de visiter St Tropez, de découvrir des endroits incroyables, de visiter leurs ateliers comme je n’aurai jamais pu le faire seule. St Tropez n’aura plus jamais la même image pour moi. J’ai vraiment passer deux jours de rêves et de découvertes…

Alors merci♥ tout simplement

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UNE K.JACQUES C’EST QUOI ?

(texte extrait du site internet de la marque)

Derrière l’apparente simplicité de ces sandales, la réalité artisanale est toute autre.

  • 60 minutes de travail en moyenne pour chaque paire,
  • 46 opérations différentes réalisées par les mains de nos 28 artisans,
  • 123 éléments assemblés pour les modèles les plus complexes,
  • 60 semences (clous) utilisées.

La semelle, sur laquelle repose le poids du corps, doit être réalisée dans un cuir très épais. La maison K.Jacques veille à l’épaisseur de ce cuir. Au fil des années, K.Jacques a tissé avec son fournisseur un lien d’authenticité pour la qualité et la couleur exclusive de la semelle K.Jacques. La semelle est double, intérieure (dite première) et extérieure (dite d’usure) : la semelle au contact du pied est cousue d’un fil de lin importé d’Irlande – lui-même sélectionné pour sa robustesse et sa stabilité structurelle -, puis « K.JACQUES Saint-Tropez » est marqué à chaud, la semelle d’usure est gravée de « créé et fabriqué à St-Tropez ».

La tige (ou empeigne), qui maintient le pied, est travaillée dans une peau souple. Les partenaires fournisseurs sélectionnent spécialement pour K.Jacques les peaux qui répondront à sa créativité. Près de 250 matières et couleurs différentes nourrissent les étals de l’atelier (cuir gras double tannage, veau, chèvre, python, alligator, etc.). Les peausseries les plus fines requièrent l’utilisation de renforts au niveau des brides, ainsi que les bracelets-chevilles soumis à la traction du pied.

Un bonbout (talon) en caoutchouc d’hévéa naturel, matière antidérapante, est fixé.

Le fraisage et le lustrage manuel achèvent le travail et lissent les contours de la semelle afin d’obtenir un fini glacé.

Enfin, le bichonnage, au cours duquel chaque K.Jacques est contrôlée avant d’être placée dans sa boîte, entourée d’une feuille de soie blanche.

 

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3 Commentaires

  • Reply jenychooz

    Une super visite j’aurai adoré y aller moi aussi :)
    Biz Jeny

    11 août 2016 at 9 h 15 min
  • Reply Gilberte

    Whaou c’est fantastique ! J’aurais adoré aussi

    11 août 2016 at 9 h 43 min
  • Reply HISIA

    Très belles sandales,
    l’artisanat se perd!
    biz

    12 août 2016 at 14 h 40 min
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