Après les récits de mes différents trimestre de grossesses, place au grand jour ! (des mois que cet article était dans mes brouillons … il était temps de le publier !).
Voici le récit de mon accouchement !
Pour commencer ce récit, je tiens à préciser qu’avec le confinement je n’ai quasiment pas fait de cours de préparation à l’accouchement. Mon sage femme nous avait juste parlé du travail et des contractions le jour J, l’allaitement, le post-partum, la dépression post-partum. Bref, les grandes idées ! Il a surtout répondu à chacune de nos interrogations.
J’ai beaucoup regardé de vidéos sur youtube avec des cours de préparation à l’accouchement : comment respirer, comment pousser etc. Il y a de super reportage de la maison des maternelles. En gros, je ne me suis pas trop pris la tête, je me suis dit que j’aviserai et que je suivrai les conseils le jour J ! Sachant que j’ai déjà eu des cours de respiration et relaxation (dont un cour récemment avec Umain) donc, je n’avais rien à apprendre de ce côté là et puis j’avais confiance en mon karma : j’allais avoir cette foutue péridurale ! Oui, parce que certaines font le choix d’enfanter sans, mais moi, je n’avais qu’un seul objectif : aucune douleur !
Mon terme était donc prévu le 25 novembre ; je crois que plus l’échéance se rapprochait et plus j’avais du mal à me déplacer et mal au bassin. Un peu l’enfer, on attend la délivrance avec impatience.
Vers 4h du matin, le 21 novembre, je suis réveillée par des contractions douloureuses mais pas vraiment régulières. Elles m’empêchent quand même de fermer l’œil (ma crainte ultime, accoucher dans mon lit car je n’aurai pas compris que le travail a commencé – en y repensant et après l’avoir vécu, c’était complètement crétin mais on ne peut pas maîtriser toutes ses peurs). J’avais télécharger l’application » contractions » qui permet de calculer la durée et le rythme des contractions, j’ai rapidement compris qu’elles n’étaient pas encore assez rapprochées. J’ai aussi appelé ma maternité afin d’avoir des indications sur ce que je devais faire.
Le lendemain matin, on décide d’aller faire un monitoring à l’hôpital afin de vérifier si mon col ne s’est pas déjà ouvert. N’ayant eu aucune contraction (enfin je ne les ai jamais senties) durant ma grossesse, nous voulions nous rassurer. J’ai été très bien accueillie à l’hôpital mère-enfant de Limoges (CHU) qui m’ont fait un monitoring durant 1 heure. Les contractions étaient toutes les 20 minutes et mon col était juste « mou ». On m’a donc conseillé de rentrer chez moi et revenir quand les contractions seraient plus rapprochées.
La journée s’est déroulées ainsi avec des contractions, une ou deux par heure, et douloureuses avec des intensités variables. Elles n’ont fait que s’accélérer au fil de la soirée. Je me souviens être devant Mask Singer sur TF1, pliée en deux par les contractions. Finalement, à 1h du matin, je ne supportais plus la douleur des contractions, j’en avais parfois toutes les 5 mn, parfois toutes les 15mn. Je demande à mon chéri de m’amener à l’hôpital. Nous y sommes arrivés vers 2h du matin, j’étais pliée en deux, la route a été longue (30 minutes). J’ai été tout de suite prise en charge par l’équipe, qui m’a confirmée que mon col était ouvert à 4 ou à 6, je ne me souviens plus. Lorsqu’ils m’ont annoncé cela, je me suis mise à pleurer de soulagement : ça y est on y était ! Ils m’ont demandé d’attendre que le col s’ouvre un peu plus avant de poser la péridurale, il y avait 8 ou 10 accouchements ce soir là, ils courraient partout.
Finalement vers 3h du mat, j’étais en pleurs, je ne supportais plus la douleur, on m’a déplacé en salle de travail afin de me poser la péridurale. Elle a finalement été posée à 4h40. Je m’en souviens bien parce que vraiment, c’est la meilleure invention de la médecine qui soit ! UN SOULAGEMENT, je n’ai même pas les mots ! Ensuite j’étais vraiment dans le coltard et épuisée après deux nuits blanches, tout est un peu flou, mais ils ont attendu que le bébé descende dans mon bassin, je me souviens qu’ils m’ont percés la poche des eaux et injectés des hormones je crois (ocytocine ?) afin d’accélérer le travail.
On a eu un peu peur pendant la poussée, mon bébé a échappé de peu aux forceps. Je ne voulais tellement pas qu’ils me l’abiment que j’ai tout donné. L’équipe de sage femme était formidable, elles m’ont super bien coachée, même si c’était très physique, ça c’est hyper bien passé et tout en douceur. La preuve je n’ai eu que trois petits points…
Shoshana a finalement pointé le bout de son nez à 10h33 le dimanche 22 novembre. Pour notre plus grand bonheur.