Hello les filles!

Je suis de retour par ici.

Les vacances en Inde se sont super bien passées et ce petit break m’a fait beaucoup de bien.

J’ai hâte de vous résumer tout ça sur le blog et de partager mes photos de ce beau voyage. Vous avez déjà pu découvrir quelques photos sur instagram.

Mais mon voyage a aussi été bouleversé par de terribles faits divers dont vous avez tous déjà entendu et ré-entendu parler dans les médias j’imagine. Il ne m’était pas possible de ne pas m’exprimer sur ce sujet par ici.

En Inde, nous avions 4H30 d’avance sur la France.  Chaque matin, nous checkions avec mon chéri les nouvelles du jour sur nos Iphones. Un ptit tour sur le site du Monde pour voir les informations du jour, un ptit tour sur facebook pour voir les news des copains.

Je me souviens du samedi 14 novembre au petit matin, il était 7h00 en Inde soit 2h30 du mat en France, les événements venaient tout juste de se produire.

Je me souviens que mon chéri, qui est un lève tôt m’a dit dès que j’ai ouvert un œil : « il y a eu des attentats à Paris ».

Je m’entends encore répondre : « beaucoup de morts » avec de grands yeux écarquillés? Il m’a répondu « oui, pas mal ».

Je n’ai pas pu refermer les yeux et je me suis levée d’un coup afin de m’asseoir à l’extérieur, sur la terrasse et surfer sur les différents sites d’informations afin de me faire une idée de ce qu’il s’était passé. Le tout en fumant une clope, oui comme ça dès le matin, il me fallait bien ça.

Je me souviens l’effarement d’évènements si soudain et si terribles puis l’angoisse avec cette idée qui tourne en boucle : mince combien de mes amis habitent Paris? Ma famille?

J’étais en train de lister toutes les personnes susceptibles d’avoir été touchées par ces attentats. Je pense que l’on a tous fait ça en apprenant ces nouvelles.

Puis, je découvre alors que Facebook a pour une fois eu une idée ingénieuse, comme quoi, oui, les réseaux sociaux ça peut avoir du bon. Ils ont mis en place une sorte de statut  »en sécurité ». Au fil des heures de la matinée, j’ai ainsi pu voir que la plupart de mes amis étaient en sécurité et …quel soulagement.

J’ai aussi tout de suite envoyé des messages à ma famille pour savoir s’ils allaient bien. De part notre horaire décalé, en province, les gens n’ont découvert la nouvelle qu’au petit matin, un peu après nous en fait.

Un peu plus tard, par un message d’une amie, j’ai appris que 2 filles qui étaient avec moi au lycée à Limoges, 2 jumelles avaient été tuées lors de ces attentats.

Même si je ne les connaissais pas. Cela m’a bouleversé. Oui tout le monde est touché que nos proches soient des victimes ou non. La force du destin et du dictons « être au mauvais endroit au mauvais moment » m’est revenu en pleine figure…

On touche à nos valeurs, à ce qui fait de nous des « français ». Cette liberté d’esprit et de vivre que ces terroristes appellent « perversion ».

Je vous avais déjà ouvert mon cœur en janvier, mes mots restent similaires en ces jours sombres.

Mon seul souhait est qu’il n’y ait pas d’amalgames et que l’on ne mélange pas tout comme souvent dans les médias et sur les réseaux sociaux. Certains commentaires me donnent la nausée.

En attendant, je pense très forts aux parisiens qui doivent surmonter le traumatisme de cet évènement, je pense fort aux familles des victimes, je pense fort aux survivants qui devront se relever de ce traumatisme et je pense fort …au peuple français tout simplement.

Je sais que beaucoup ont souhaité arrêté de poster des articles en signe de deuil national mais aussi parcequ’elles n’en avaiant pas le coeur. Ce que je comprends tout à fait.

Pour ma part, j’ai un esprit plus anticonformiste qui fait que non, je n’arrêterais pas d’écrire. Je n’arrêterais pas de parler de frivolité, de liberté et d’assumer mon statut de femme du XIX ème siècle. J’écrirais. Je posterais. Point.

Lorsque j’étais en Inde, j’ai longtemps hésité avant de publier mes photos de vacances sur Instagram, pourtant je me suis rapidement dit – pourquoi ne pas les poster? Par conformisme avec les autres? Par peur de choquer? Par respect? (mais de quel respect parle t-on vraiment?) Je me suis rapidement dit que la meilleur, pour moi bien entendu, je ne suis pas un dictateur demandant à ce que chacun parle de la même voix que moi. Je me suis donc rapidement dit que la vie devait continuer. Et qu’à toutes ces personnes qui célébraient la musique ou qui se détendaient à la terrasse d’un café un vendredi 13, ne méritaient qu’une chose : la vie.

J’écrirais donc. Je vivrais. Je bloguerais.

Depuis le 14 novembre, à l’étranger, de nombreux indiens, canadiens, anglais ou touristes nous ont témoigné de toute leur affection face à ces terribles attentats. C’était vraiment beau de voir des indiens, nous apostropher afin de nous parler de ces tragiques événements. Ce sont ces petits gestes, ces petits témoignages qui me redonnent confiance en l’humanité…

N’empêche, c’était vraiment étrange de suivre tout ça à 10h d’avion de son pays. Vraiment bizarre de ressentir à la fois de la distance et de l’extrême proximité.

Durant les jours qui se sont écoulés, j’ai continué à suivre les informations et j’ai vu que la fête des lumières était annulée à Lyon et remplacée par une seule soirée d’hommage, le 8 décembre. Ce n’est qu’un exemple mais je suis triste chaque jour de voir tous ces événements annulés et la baisse du tourisme à Paris. J’espère que nous serons remonter la pente en cette période de crise économique.

Nous sommes dans un paradoxe complet. Nous avons tous envie d’être libres et de profiter, de faire ce que bon nous semble (je veux dire par là boire des coups en terrasse et surtout aller à des concerts). Cependant, une petite voix, notre raison ou encore notre putain d’instinct de survie nous dit « fait attention quand même ».

Alors, je vous le dis : on fait quoi maintenant?

Je n’ai pas la réponse à cette question.

Je terminerai ma dissert sur ces quelques mots maintenant passons à un peu de frivolité, un peu de légèreté revendiquée!

Retour ce matin avec du look : une tenue simple et épurée avec quatre couleurs que j’adore et qui matchent super bien entre elles.

Du rose, du blanc, du gris et du noir.

Voilà quelques semaines que j’ai ce chapeau mais je n’avais pas encore eu le temps de vous le montrer. Pimkie propose vraiment des collection qui tuent. Ce chapeau est vraiment une tuerie et sa couleur de rose parfaite.

Un look tendance donc avec un pantalon 7/8, des ballerines à lanières, un haut structuré blanc et un chapeau rose.

J’espère que cette tenue, peut-être plus minimaliste que d’habitude, vous plaira!

N’hésitez pas à échanger vos ressentis sur cet article, plus bavard que d’habitude…

Chapeau Pimkie

Haut Zara

Veste de costard old

Pochette via Boohoo

Pantalon H&M (collection actuelle)

Ballerines Mango

Lunettes via Optical H